Invité par Sylvie, à Radio BLV et L'invité de 11h et quelques.
J’étais toujours en train de chercher de l’efficacité
J’n’avais pas de temps à perdre mais de l’argent à gagner.
Content je courrais après le temps, le temps prévu pour demain.
Et par les temps qui courent, voilà mes cinquante balais
Cinquante, cinquante
Il faut que je deal avec ma vie
Oh oui
Faisons fifty fifty
OK c’est la mi-temps
En contrepartie je veux bien jouer jusqu’à cent ans
Fifty fifty
Faisons fifty fifty
Fifty fifty
Faisons fifty
J’ai bien connu des femmes, du bonheur et des tourments.
Car en amour quand on rame, c’est qu’on n’est pas vraiment dedans.
Bien trop dans notre personne. Et ça ! Personne ne me contredira.
Alors, à toutes qu’elles me le pardonnent si avant de passer à trépas je fais
Cinquante, cinquante et que je deal avec ma mie
Faisons fifty fifty
C’est pas un guet-apens
Et en toute modestie on peut s’aimer jusqu’à cent ans
Fifty, fifty
Faisons fifty fifty (bis)
J’ai toujours eu bon appétit, le bon vin ou le whisky
Y a pas de mal à se faire du bien, c’est mon meilleur alibi
Quand je regarde ma bouteille, à moitié vide, à moitié pleine
Serait-elle déjà vieille et gratifiée d’une bedaine
Cinquante, cinquante
Il faut que je deal avec mes envies
Oh oui
Faisons fifty, fifty
Soyons pas regardant
Et je jure que je te boirai le jour de tes cent ans
Fifty, fifty
Faisons fifty fifty
Oh oui
Et je jure que je te boirai avec mes amis le jour de nos mille ans.
Lisa tu m’en as fait voir du haut de tes trois pommes
Moi, je l’ai joué peinard j’voulais qu’tu sois ma môme.
Envie d’un tête à tête, et de pas faire semblant
J’ai mouillé ma liquette tout comme un débutant
Coquine malicieuse dans les draps chiffonnés
Me nargue de ses reins qu’elle a su dévoiler
Mon Dieu regardez-le cet œil audacieux ?
Mérite l’insolente une déculottée.
Ho ! Lisa, non pas comme ça ne t’avance pas, arrête ! je suis de bois.
Ho ! Lisa qu’est c’que tu m’fais là ? Pas folle ma guêpe, tu sais où mettre les doigts.
Ho ! Lisa tu ne perds pas de temps pendant que j’perds mes bas.
Arrête enfin ! voilà, j’n’existe plus quand tu fais la mouche, quand tu m’saut’ dessus
Arrête enfin ! voilà j’n’existe plus
C’est toujours comme çà quand Lisa me tue
Bout de femme éphémère papillon survolté
Je mets ma moustiquaire sinon tu vas m’piquer
Épris dedans sa toile, comment ne pas craquer.
Allez ! j’me fous à poil et je vais tout donner.
Bien sûr on laisse des plumes en crevant l’oreiller
On paie de sa personne j’ai jamais su compter
Elle se rendait pas compte, elle faisait que passer
Cette femme resplendissante Lisa ! je te suis dévoué.
Elle m’a gonflé devant sa télé.
Je l’ai amer.
Je prends mon cuir et j’laisse les clés
J’ai trop les nerfs.
Même si, cette fille était sincère mais moi j’préfère la fille de l’air.
Finis le clip, je fais le clap, j’en ai ma claque.
Tout mon mic-mac dans la pocket la porte claque
Je suis dehors,
Triste sort,
Je suis dehors,
Triste sort.
Aïe ! ma douleur une vieille blessure.
Je serre les poings dans ma doublure
Mon armure, ma maison c’est ma p’lur’, mon blouson
Je t’aime peau
Bon !
Qu’est-ce que je fais
Qu’est-ce qu’y se passe
J’ai pas de boussole, pas de mot d’passe.
C’est pas grave, j’remonte mon col, mon pas s’efface dans le brouillard.
Dans la rue je suis solo, le monde est dans le caniveau.
On est quitte j’mets l’rideau, j’suis calé dans mon perfecto.
Poète poltron et peau postiche je t’aime peau
Poète poltron et peau postiche, je t’aime peau
Je traîne sans gouvernail dans les couloirs du RER
Des zonards qui défaillent, oh pétard ça pue l’éther
Une grappe de flic en pleine fringale se craquent du beur et se régalent ça les calent et ça rassurent les citoyens
Je commence à transpirer, ça sent mauvais sous l’bouclier.
Mais si je mouille dans ma guenille
Si je la quitte, j’vais prendre froid.
Et cette musique au fond, du souterrain, tel un présage, tel un bon bain.
Écoute le fond du puits, comme on écoute un coquillage, se joue une symphonie.
Sur l’Sébasto j’refais surface
Un bar sympa, je quitte ma cuirasse
Dépouillée carapace, ça me pique en pleine face
Je sais ce qu’il faut qu’je fasse
Y laisser ma peau
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